Arrêté du 21 février 2022 : une correction bienvenue pour la maîtrise de stage et l’offre de soins dans les territoires

COMMUNIQUE DE PRESSE

Les représentants des étudiants en médecine, des internes, des jeunes installés, des
remplaçants, des maîtres de stages, des universitaires de Médecine Générale et du principal
syndicat des médecins généralistes se félicitent de l’évolution de l’arrêté du 22 décembre
2021.
La version initiale de cet arrêté limitait la formation à la maîtrise de stage ambulatoire en
restreignant le champ de cette formation au strict minimum d’une simple initiation. Son
application rigide par l’Agence Nationale du Développement Professionnel Continu (ANDPC)
avait entraîné la suspension de formations déjà organisées qui devaient permettre le
déploiement de plus de 200 nouveaux MSU dans les territoires.
L’arrêté modificatif du 21 février sanctuarise à nouveau la formation à la maîtrise de stage
hors quotas ; il permet aux professionnels qui le souhaitent d’y participer sans renoncer aux
autres formations auxquelles ils peuvent prétendre dans le cadre du développement
professionnel continu.
Les formations hors quotas sont aujourd’hui le principal outil permettant de flécher des
formations prioritaires pour la santé publique. A l’évidence, il paraît impensable pour ces
politiques de se passer d’un tel dispositif dans l’accompagnement de DPC des professionnels
de santé.
Le développement de la maîtrise de stage ambulatoire est un levier essentiel pour lutter
contre les déserts médicaux en favorisant l’installation de médecins généralistes dans tous
les territoires et en permettant aux autres spécialités de bénéficier de stages en dehors de
l’hôpital.
Les signataires du communiqué tiennent à saluer cette évolution, ils seront très vigilants à
l’application de ce nouvel arrêté par l’Agence Nationale du DPC.

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